Ce 20 novembre 2024, comme chaque année, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’enfant. Cette année marque également les 100 ans de la Déclaration de Genève (1924), premier texte international relatif à la protection de l’enfant, et le 35e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (1989), ratifiée depuis par 197 États. Il y a 30 ans, dans le sillon de la Convention, le Bureau international des droits des enfants (IBCR) était également créé, afin de faire des droits de l’enfant une réalité.
En cette année commémorative, prenons un moment pour regarder dans le rétroviseur mais aussi pour mesurer le chemin à parcourir pour que tous les enfants voient leurs droits respectés et concrétisés au quotidien. Si certains domaines enregistrent des progrès, bien que fragiles, comme la santé infantile et la fréquentation scolaire, d’autres, au contraire, stagnent ou reculent. Un milliard d’enfants sont victimes de violence chaque année ; depuis 1990, le nombre d’enfants en situation de migration ou dans des zones de conflit a augmenté ; et plus de 7 millions d’enfants sont privés de liberté à travers le monde. À cela s’ajoute encore l’absence des enfants aux discussions qui les concernent.
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