Honduras : un atelier régional de bonnes pratiques pour mieux lutter contre la traite des personnes

Un atelier régional de partage de bonnes pratiques de lutte contre la traite des personnes, organisé par l’IBCR et la CICESCT (la Commission interinstitutionnelle contre la traite des personnes – partenaire du projet de l’IBCR de lutte contre la traite des personnes au Honduras) se déroule cette semaine à Tegucigalpa, au Honduras, du 14 au 16 juin. Plus de 50 professionnelles et professionnels des secteurs publics et d’organismes de la société civile de 6 pays de la région sont ainsi rassemblés pour partager leurs expériences. 

Cet événement arrive quelques mois après le congrès régional qui a permis de définir des bonnes pratiques régionales avec le secteur public et les secteurs de la justice, de la police et du travail social. Ce nouvel atelier vient cette fois mettre l’accent sur les expériences vécues par les organismes de la société civile, présents au plus proches des victimes de la traite des personnes afin d’échanger et de faire profiter aux autres des meilleurs pratiques et leçons apprises par chacun. 

L’objectif de l’atelier est d’identifier les bonnes pratiques et les leçons apprises en matière de prévention et de protection des victimes en mettant l’accent sur les enfants et les adolescents et les groupes de diversité (population indigène, Afro-Honduriens et personnes LGBTQI+), et de produire une liste de messages clés de plaidoyer qui seront ensuite partagées et utilisés par les diverses organisations. 

Qu’est-ce qu’une bonne pratique ?

Une bonne pratique est une initiative locale, nationale ou régionale qui a déjà été testée et mise en œuvre et qui génère une combinaison positive d’identification-détection, de prévention, de protection et de respect des droits des victimes de la traite. 

Plusieurs tables de travail se pencheront sur plusieurs aspects importants, tels que la prévention, la sensibilisation, les formations nécessaires pour le personnel, la participation des enfants, et l participation des populations les plus touchées par la traite (les populations afro-honduriennes et les populations LGBTQI+.  

  La participation de plusieurs organismes de plusieurs pays de la région (Colombie, Costa Rica, Honduras, Guatemala, Mexico, République Dominicaine) permettra d’échanger sur différentes manières de gérer la traite des personnes dans la région, et d’identifier les pratiques qui peuvent être adoptées d’un pays à l’autre.  

 

Pour en savoir plus sur le projet de l’IBCR contre la traite des personnes au Honduras 

En savoir plus sur le congrès régional d’octobre 2021 

Comunicado de prensa