Taroudant, une petite ville au Sud-Ouest du Maroc, m’accueille depuis maintenant 3 mois. Cette petite ville à l’architecture particulière est entourée de hauts murs, des remparts, datant de plus de 400 ans qui ont été érigés afin de se protéger contre les attaques ennemies. Ces murailles ont 5 portes anciennes qui constituent les principales entrées de la ville.
C’est donc dans cette ville pittoresque, au sein de la Fondation Amane pour la Protection de l’Enfance que j’effectue mon mandat en tant que coopérante volontaire pour le PCV. Dans le cadre de mes activités, mon intégration au centre Amane m’a permis de faire une immersion dans le travail dévoué des assistants sociaux et des responsables de suivi scolaire dans la protection des enfants.
À propos de la Fondation Amane
La Fondation Amane pour la Protection de l’Enfance (FAPE) est une association marocaine dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des enfants issus de familles en situation difficile dans la province de Taroudant et à travers le Maroc. Ses axes de travail se répartissent entre le travail social, relationnel et transitionnel et le développement d’un système territorial de protection de l’enfance. Elle profite de l’expertise marocaine et internationale en matière de travail social, de pédiatrie, d’éducation, de sauvegarde et de droits de l’enfant. À travers son centre éponyme, l’association accompagne les enfants et leur propose des activités scolaires et récréatives.
Le 12 juin dernier, j’ai pu assister à une activité de sensibilisation auprès des enfants du centre, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. Au départ, j’imaginais voir des filles et des garçons découvrir ce qu’est c’est le travail des enfants, en apprendre plus... Mais je fus très surprise de constater que les enfants en connaissent beaucoup sur le sujet! En effet, ils en avaient entendu parler à l’école et à l’occasion d’autres séances de sensibilisation.
Malgré mes connaissances limitées en darija, l’arabe dialectal marocain, j’ai noté une vive participation des enfants pendant la séance de sensibilisation, volant parfois la vedette aux assistantes et assistants sociaux qui la dirigeaient. De plus, des films courts sur le travail des enfants ont été diffusés et les enfants étaient très attentifs et très participatifs pour répondre aux questions qui étaient posées.
Après la séance de sensibilisation, les enfants ont effectué des travaux manuels en dessinant des mains pour marquer leur refus du travail des enfants. Ils ont aussi appuyé leur message avec des feuillets disant : « Stop au travail des enfants ».
Ce fut une expérience enrichissante avec les enfants qui étaient très chaleureux et qui communiaient ensemble pour une même cause.
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Programme de coopération volontaire financé par Affaires Mondiales Canada.